Tower of the Stargazer [Solo]

Derrière la porte ouest, tu trouve un placard contenant quelques vieux manteaux rongés par les mites, avec chapeaux et cannes (moisies). C'est le genre de vêtements que les gens de bonne famille (et fortune) portaient à l'époque de tes grands-parents.

Arrachant un pied de chaise, Renzo noue sa corde autour et le lance pour briser le cabinet de verre tout en s'assurant de pouvoir fuir.

Tu brise le cabinet. Son contenu est intact, mais il y a des bouts de verre un peu partout (que tu peux esquiver prudemment).

Renzo retourne dans la salle à l'ouest et fait des chiffons des vieux vêtements dans le placard, puis il revient dans l'autre salle. Le voleur repère la statue, et ayant entendu des légendes sur le regard paralysant des gorgones, rengaine sa dague pour sortir son miroir d'argent, qu'il tend vers la statue en permanence alors qu'il approche avec prudence et discrétion de la cible de sa convoitise, toujours en tentant de repérer les pièges.

EDIT : fuck me
Tu t'approche sans difficulté et peut sécuriser le butin. La vaisselle est intact, une des bouteilles est griffée mais rien de grave, et les quatre sont bouchonnées avec du liège. A la couleur, ça à l'air d'être du vin. Aucunes indications sur les bouteilles.

[14h20, la vaisselle vaut 10pa intact]
Que fais-tu ?

Renzo sécurise bien la vaisselle dans le tissus des chiffons et remballe le tout, avant de se remettre à fouiller la pièce, sans cesser de pointer le miroir en direction de la méduse.

[Il est 14h30]
Le roi te fait face, la méduse te tourne le dos. Les deux figures ont la tête légèrement abaissée, regardant par dessus l'épaule de l'autre. De l'autre côté, en prenant soin de ne pas croiser le regard de la méduse, qui n'a pas l'air de réagir (comme on pourrait l'attendre d'une statue, mais les aventuriers ont tellement l'habitue de l'étrange qu'ils sont souvent surpris lorsque les choses se passent comme prévu). Les deux silhouettes enlacées sont une seule statue, note. De plus près, les caisses sont en bois et poussiéreuses. Il y a un tonneau cassé contenant des ossements sous l'escalier.

Que fais-tu ?

Renzo examine les caisses, tentant de voir si elles sont piégées. Pour se faire, il les tapote du bout de son pied de chaise (en étant le plus proche de la sortie possible), y colle son oreille pour tenter d'y discerner des bruits, bref, essaie de savoir si il va mourir en les ouvrant, ou même sans les ouvrir d'ailleurs, et si la réponse est non, il les ouvre avec un éclat de convoitise étincelant dans le fond de ses yeux.

Tu découvre aisément que sous la poussière, les quatre caisses de tailles diverses n'en sont qu'une seule grosse est particulièrement légère, dans une espèce de pâte à mâchée rembourrée qu'on aura couvert de planches.

Et vide.

Et dessous, une trappe en bois, autrement invisible !

Renzo, que la curiosité consume de plus en plus, fait subir le même traitement à la dalle, soufflant dessus pour en dégager la poussière, la tapotant à une distance respectable en ne l'ouvrant qu'une fois qu'il est sûr de ne pas en mourir, et surtout, se plaçant derrière l'ouverture, de façon à ne pas être visible en depuis l'intérieur et à éviter tout piège venant d'en bas ou de l'ouverture, sans bien sûr cesser de prêter attention aux alentours, au cas où un piège viendrait d'ailleurs.

La trappe reste immobile et accepte sans broncher qu'on l'ouvre.
Il n'y a ni échelle ni escalier, et il y a plein de caisses dans la pièce en dessous. Yep. Des caisses. C'est plus large que ce que tu peux voir d'ici.

EDIT : et c'est à trois (3) mètres en dessous, pardon.

Renzo fait donc des noeuds à sa corde, la rendant plus facile à grimper, et l'attache à l'anneau de la trappe  afin de la fixer, de façon à ce que si il tire sur la corde, celle-ci ne se referme pas sur lui. Il se déplace ensuite vers les caisses avec prudence en tendant le bout de bois devant lui de façon à détecter les pièges à distance en l'agitant et tapotant un peu partout, et surtout en se déplaçant très prudemment. Il vérifie les caisses une par une comme il l'a fait précédemment, et si elles semblent sans danger, les ouvre , une par une, vérification, ouverture si sans danger, caisse suivante. Au moindre signe de danger, il remonte.

La pièce mesure six (6) mètres de large au sud tout au bout de la pièce, mais quatre (4) mètres de large dans l'ensemble. Elle fait six (6) mètres de long. Il y a des centaines de caisses, qui prendraient facilement deux heures pour tout ouvrir et vérifier. Sur les caisses, il y a des étiquettes.

Le sternum d'une vierge qui collectionnait les souvenirs, l'échine d'un soldat qui aimaient les étoiles, la cotte d'un marchand qui vendait des enfants...

Curieux.

Il est 14h40.
Que fais-tu ?

Décidant de remettre le pillage à plus tard, Renzo reprends son exploration, et se dirige vers la porte, en ayant toujours la même démarche pleine de précaution, agitant son pied de chaise en avant et frappant le sol de façon à détecter les pièges sans qu'ils puissent s'activer dans sa face. Une fois devant la porte, il l'examine, soufflant dessus, l'inspectant sous tout les angles possibles, et finalement, l'ouvrant, tout en se tenant sur le coté. Il regardera à l'intérieur en utilisant son miroir en argent si il n'entends aucun bruit, espérant ne pas être remarqué de quoi que ce soit qui puisse l'y attendre.

La porte est verrouillée.

Renzo Pose donc son sac pour tenter de crocheter la porte avec ses outils, quitte à tenir la torche dans sa bouche. Il en a d'ailleurs sorti une autre, au cas où celle qu'il possède déjà commence à faiblir et s'éteigne, afin de donner sa flamme à la nouvelle.

[d6 : 4]
La serrure est tenace. Aucun bruit de l'autre côté.

La flamme commence en effet à faiblir.

Il est 14h50

[d6 : 5, 2]

Il est 15h10, et tu allume ta deuxième torche.

La porte te résiste toujours.

[d6 : 1]
Il est 15h20, et tu entends le déclic familier de la serrure.
La porte est déverrouillée.

Renzo pousse la porte après avoir tourné la poignée tout en restant sur le coté et jette un œil à l'intérieur en utilisant son miroir.

La pièce a une forme tellement chiante à décrire que tu vas devoir faire avec la carte que je t'ai fournie. Elle a environ les même mesures que la pièce précédente, mais se termine, à l'est, par un mur de mécaniques et de machines bizarres en métal. Une alcôve avec un petit piédestal sur lequel des boutons lumineux sont incrustés est au centre de cette machine, et il y a la place pour trois personnes dedans.

Au centre de la pièce, des tables d'opérations sur lesquelles se trouvent des cadavres disséqués de lapins, corbeaux, renards, chiens, chats, etc. Un humain, également.

Au sud, une table avec du matériel scientifique, et une porte derrière laquelle tu peux entendre des gémissements irréguliers et assez éloignés.

Au nord, dans une alcôve, des miroirs.

Que fais-tu ?

Renzo n'y connait rien en médecine, mais se dit qu’emmener un expert pour examiner ce qu'on pouvait bien faire à ces cadavres serait une bonne idée. Il s'approche donc de ce qui a l'air précieux: le materiel scientifique, avec la même démarche et les mêmes agitations de bout de bois, en vue d'estimer la valeur des objets scientifiques, et surtout, d'examiner la porte d'où viennent les gémissements.

Sur la table, il y a un microscope (dont tu pourrais tirer une belle somme dans une ville, à condition de ne pas l'abimer), six fioles bouchées contenant du sang gelé et une petite boîte en fer, ouverte, avec des petits carrés de verre sur lesquels tu peux voir des taches de sang.

La porte est tout à fait banal, en bois et avec une petite poignée en fer, comme les autres.

Avec les chiffons qu'il lui reste, Renzo envelope le microscope dans des chiffons avec mille précautions avant de le remettre au fond de son sac. Il s’apprête à ouvrir la porte, mais se dis que ce qui gémit derrière est probablement là depuis un long moment, et qu'il ou elle se portera tout aussi bien quand il reviendra. Il se dit donc que c'est le bon moment pour sortir du donjon, et avec la même démarche prudente, il sort de la pièce, remonte la corde qu'il dénoue avant de la ranger et de se diriger vers la sortie.

Tu laisse derrière toi les fioles, la boîte et les cadavres, et emporte le microscope.

Tu n'as pas de problème pour ressortir. Les rumeurs concernant la mort du mage sont peut-être fondées, après tout. La porte est toujours maintenue par ta bourse, que tu peux récupérer au passage.

[D100 : 59]
Dehors, le temps est toujours pourri, et il s'est mis à pleuvoir entre temps. Note que si tu rentre au village, tu devras voyager de nuit (jusqu'à 22h).